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Qualité des milieux naturels

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La continuité écologique des cours d’eau

Un diagnostic des ouvrages sur cours d’eau a été réalisé sur une partie du territoire du SAGE dans le cadre du contrat territorial 2009-2012. Ce diagnostic a constaté que la moitié des ouvrages concernés constituaient un obstacle à la continuité écologique. La continuité du Lapic qui était classé en liste 1 et 2 au titre de l’article L.214-17 du Code de l’environnement devait être restaurée à échéance 2017. Les démarches de rétablissement de la continuité écologique ont été initiées dans le cadre du contrat territorial 2012-2015. 

L’enjeu de la continuité écologique concerne principalement l’homogénéisation de la connaissance des ouvrages sur le territoire et la concrétisation des opérations d’aménagement des ouvrages en vue de restaurer la continuité. 

Compte tenu de l’ampleur des actions nécessaires, la Commission Locale de l’Eau a adopté des objectifs progressifs selon plusieurs niveaux d’objectifs : 

  • Restaurer la continuité écologique des cours d’eau du territoire 
    • Priorité 1 – cours d’eau classés en liste 2 : Lapic (du pont Becherel à Plonevez-Porzay jusqu’à la mer) 
    • Priorité 2 – ouvrages situés sur le Kerharo, le Ris (Névet) et le Kerloc’h, ainsi que le Lapic de sa source au pont Becherel à Plonevez-Porzay 
    • Priorité 3 – autres ouvrages sur cours d’eau du territoire 
Concrètement, ça donne quoi ?

A partir de 2015, l’EPAB a conduit différentes études pour définir les opérations de restaurations à mener. A partir de 2018, des opportunités ont émergé pour étudier des projets de restauration de la continuité écologique sur les rivières de Lestrevet et du Ris.

Sur le Lapic : depuis 2016, l’EPAB a conduit 9 opérations de restauration de la continuité écologique (2 aménagements et 7 suppressions) et le conseil départemental du Finistère a aménagé un ouvrage routier.

Sur le Lestrevet : la remise à ciel ouvert de l’estuaire a été conduite par l’EPAB en 2018 et 2019.

Sur le Ris : des travaux ont été menés en 2021 et 2022, cette opération a notamment permis de replacer la rivière au cœur de la zone humide. 


La qualité hydromorphologique des cours d’eau 

L’état morphologique des cours d’eau conditionne leur fonctionnement, y compris le fonctionnement biologique qui dépend de la qualité des habitats aquatiques. Selon les données de suivi de 2013 sur l’état des masses d’eau au sens de la DCE, seul le Kerloc’h est déclassé au regard des indices biologiques sur le territoire du SAGE. Le diagnostic réalisé dans le cadre du contrat territorial 2009-2012, sur une partie du territoire, a cependant montré que la morphologie d’une part importante des cours d’eau est altérée. La qualité biologique de plusieurs cours d’eau a été ponctuellement mesurée comme non conforme au bon état ou proches des seuils du bon état : Ty Anquer, le Lapic, Ris, Kerharo, Stalas et Pentrez. 

Des démarches sont engagées, depuis 2012, dans le cadre du contrat territorial, pour restaurer la morphologie des cours d’eau. Pour cet enjeu, les actions sont à poursuivre au regard des objectifs définis par le SAGE : 

  • Atteindre et conserver le bon état écologique des masses d’eau 
  • Restaurer et préserver les services écosystémiques assurés par les milieux aquatiques 
  • Taux d’étagement maximum de 10% à horizon 2021 sur l’ensemble des cours d’eau du territoire 
Concrètement, ça donne quoi ?

Au regard de la Directive Cadre sur l’Eau seul le bassin versant du Lapic a été déclassé au titre de sa morphologie. C’est donc la seule rivière qui a bénéficié d’actions spécifiquement ciblée pour restaurer la morphologie de son lit. + lien vers action morphologie des cours d’eau


Les zones humides et autres sites remarquables

Les zones humides assurent de nombreuses fonctionnalités (épuration, soutien d’étiage, écrêtement des crues, biodiversité, etc.). Ces milieux et leurs fonctionnalités sont vulnérables à certaines activités ou pratiques susceptibles par exemple d’induire un assèchement ou un remblaiement (développement urbain, cultures agricoles, etc.). La préservation et la restauration de ces milieux constituent l’un des volets de la charte de territoire pour la réduction des flux d’azote dans la baie de Douarnenez. Les premières démarches sont récentes et sont à poursuivre. 

Afin de conserver et favoriser les fonctionnalités et les services rendus des zones humides, le SAGE fixe les objectifs généraux suivants pour cet enjeu : 

  • Protéger les zones humides 
  • Restaurer les zones humides dégradées 
Concrètement, ça donne quoi ?

23 sites ont été réhabilités de 2015 à 2022, pour une surface de 50 hectares. Carto récap ?

Une nouvelle stratégie a été élaborée pour la période 2022-2027.

Lien bibliothèque pour consulter la stratégie + lien vers action zones humides


Le maillage bocager

Comme les zones humides, le maillage bocager assure différentes fonctionnalités pour la structuration du paysage, la biodiversité et la réduction des transferts de pollution vers les milieux aquatiques. Historiquement, leur disparition progressive sur le territoire a participé à l’altération de la qualité des milieux. La préservation et la création des éléments du bocage, dans la continuité des démarches engagées dans le cadre de la charte de territoire, sont identifiées parmi les enjeux du SAGE. 

L’objectif général suivant est fixé pour cet enjeu : 

  • Préserver et restaurer le maillage bocager du territoire, prioritairement sur le bassin versant du Lapic 
Concrètement, ça donne quoi ?

L’EPAB (Etablissement public de gestion et d’aménagement de la baie de Douarnenez) est chargé de mettre en œuvre le programme Breizh bocage sur le territoire de la Baie de Douarnenez.

En 10 ans (depuis 2013), le programme Breizh Bocage en baie de Douarnenez c’est :

  • 78 km d’aménagements bocagers créés sur 90 exploitations agricoles ;
  • plus de 50 000 arbres plantés.

Une nouvelle stratégie a été élaborée pour la période 2023-2027.

Lien bibliothèque pour consulter la stratégie + lien vers action bocage